Comprendre et combattre les fissures des maisons en Île-de-France

Maisons Fissurées : en Île-de-France

Le phénomène des maisons fissurées est devenu une préoccupation majeure pour de nombreux propriétaires en Île-de-France. Ce problème, causé par le retrait-gonflement des argiles (RGA), est exacerbé par le réchauffement climatique. Avec 20 millions de Français exposés, il est essentiel de comprendre les risques, de reconnaître les signes d’alerte et de savoir quelles démarches entreprendre pour se protéger. Alain Delfy a lu le rapport de l’association Conséquences, publié le 23 mai 2024, et voici ce qu’il en ressort.

Les régions les plus exposées

L’Île-de-France, bien que moins touchée que certaines autres régions, n’est pas épargnée par le phénomène des maisons fissurées. Selon l’étude de l’association Conséquences, réalisée en partenariat avec la start-up Callendar, jusqu’à 16,2 millions de maisons seront exposées d’ici 2050. Les régions les plus touchées incluent le Centre-Val de Loire (67 %), l’Occitanie (49 %), et la Bourgogne-Franche-Comté (44 %). En Île-de-France, environ 3,4 millions d’habitants sont actuellement exposés à des risques d’aléas moyens ou forts.

Signes qui doivent alerter

Alors, comment savoir si votre maison est en danger ? Les signes avant-coureurs des fissures dangereuses incluent des fissures profondes (au moins 2 à 3 millimètres), en forme d’escalier, et traversantes (présentes à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du logement). Les maisons les plus vulnérables sont souvent celles sans sous-sol ou cave, et proches d’arbres adultes qui diminuent l’humidité du sol sous la maison. Gardez un œil sur ces signes, cela pourrait vous éviter bien des soucis.

Démarches à suivre en cas de fissures

Si vous constatez des fissures dans votre logement, commencez par vérifier si vos voisins rencontrent les mêmes problèmes. Si votre maison a moins de dix ans, contactez votre assureur pour faire valoir la garantie décennale. Pour les maisons plus anciennes, il est crucial de signaler les fissures à la mairie pour obtenir une reconnaissance de catastrophe naturelle. Cette étape est essentielle pour que votre assurance puisse vous indemniser. En parallèle, il est conseillé de se faire accompagner par des associations de sinistrés, comme « Les Oubliés de la canicule », pour naviguer dans les démarches souvent complexes et longues.

Utilisation de l’application gratuite

Pour aider les propriétaires à évaluer leur exposition au risque RGA, la start-up Callendar a lancé une application gratuite. En quelques clics, vous pouvez déterminer si votre maison est menacée. Cette application fournit des informations sur les trois facteurs de risque : la nature du sol, la vulnérabilité du bâti, et les conditions climatiques. Elle offre également des conseils pratiques sur les démarches à suivre et les mesures de prévention à adopter.

Conclusion

Le phénomène des maisons fissurées en Île-de-France est une réalité alarmante qui nécessite une action immédiate. Il est crucial de rester informé, de reconnaître les signes avant-coureurs, et de prendre des mesures proactives pour protéger son patrimoine. En utilisant des outils comme l’application Callendar et en s’engageant dans des démarches de prévention et d’adaptation, les propriétaires peuvent atténuer les impacts de ce phénomène croissant. Agir maintenant est essentiel pour minimiser les risques futurs et garantir la sécurité et la valeur de nos habitations.

Vous avez remarqué des fissures dans votre maison ? Ne paniquez pas, mais n’attendez pas non plus. Chez Delfy Expertise, nous comprenons l’importance de votre foyer. Laissez-nous vous aider à évaluer les risques et à trouver les meilleures solutions pour protéger votre maison et votre famille. Cliquez ici pour obtenir un devis et découvrez comment nous pouvons vous accompagner dans chaque étape. Agir maintenant, c’est préserver votre patrimoine pour l’avenir.

Ressources :  L’association Conséquences publie, en partenariat avec la start up française Callendar,
un rapport consacré au phénomène des “maisons fissurées”.